Bien chers membres de Réalités. Cela fait de nombreuses années que nous sommes abonnés et intéressés par toutes vos petites « pépites » en redécouverte de Spa. Spa Ma ville, j’y suis née, je l’ai quittée quelques années puis j’y mourrai sans doute. Cela a bien changé, mais pour moi il reste des traces du passage de ma famille.

Il y a d’abord le « Monico », là où mes parents se sont rencontrés.
Germaine (ma mère), à droite sur la photo , servait les clients avec ses sœurs Lucie, Simone (à gauche sur la photo) et Albert son frère. Joseph Lambert son père, mon grand-père a repris le « Monico » en 1924, bar, restaurant, salle de réunion, après sa carrosserie, place Verte. Photo : la façade du Monico de l’époque. Elle va sans doute disparaître ?

Puis ma mère épouse Charles Léonard qui a repris l’hôtel des Palmiers, tenu par son père Joseph Léonard. Ce dernier, bourgmestre de Spa, dut arrêter ce travail à cause des blessures de guerre en 1914-18 et céda l’hôtel à mon père qui venait de faire deux ans de médecine.

Je suis née « aux Palmiers » et y ai vécu mon adolescence. Il a été acheté et transformé en appartements dans les années 1970. C’est fou le nombre d’hôtels qu’il y avait à Spa à cette époque. J’y ai plein de souvenirs : exemple l’hiver, on faisait du patin à roulettes dans les couloirs côté chambres.

Martine Léonard

Dans « Les enseignes hôtelières à Spa », page 108, Marc Joseph nous apprend que l’Hôtel Le Monico dispose de 10 chambres en 1930 et que la pension est de 35 francs. Cet immeuble est très ancien puisque auparavant il portait le nom de l’Auberge du Soleil d’Or. Cette enseigne est citée dans les Amusemens de Spa (1734) comme une auberge importante de la localité. En 1675, le propriétaire est Antoine-Jean Mathieu.