La cuisine « d’amon nos-ôtes » 2

Meilleurs vœux à tous ! J’espère que vous vous êtes assurés que le bonheur et l’argent ne vous feront pas défaut, durant la nouvelle année, en dégustant une bonne choucroute le 1er janvier !

Par ces temps froids de l’hiver, rien ne vaut pour se réchauffer, une bonne potée, aussi je vous propose de déguster l’excellente : « Potée Verviétoise »

Pour quatre personnes il vous faut :

  • 1 chou rouge bien pommé
  • 50 g de saindoux
  • 1kg de pommes de terre
  • 2 oignons
  • 100 g de lardons
  • 500 g de pommes
  • 6 petites poires mûres et fermes
  • 100 g de beurre
  • 2 cuillères à soupe de vinaigre
  • sel et poivre
  • 6 saucisses

Chou rougeNettoyez le chou en enlevant les grosses côtes. Hachez-le grossièrement. Mettez-le dans une passoire et rincez-le à l’eau courante. Essuyez les poires sans les éplucher. Epluchez les pommes et coupez-les en quartiers. Epluchez les oignons et découpez les en rondelles. Faites fondre le saindoux dans une cocotte, et faites revenir les oignons. Ajoutez la moitié du chou rouge. Salez et poivrez.
Ajoutez progressivement au chou les lardons, les saucisses (piquées à la fourchette pour qu’elles n’éclatent pas), les pommes et les poires. Ajoutez le reste du chou, le vinaigre, un bon quart de litre d’eau et encore du poivre. Couvrez et laissez cuire à feu moyen pendant environ 40 minutes. Epluchez les pommes de terre, lavez-les et partagez-les en quatre (des pommes de terre de taille moyenne sont mieux indiquées pour cette préparation). Retirez les saucisses et les poires de la cocotte. Mettez-y les pommes de terre et ajoutez un peu d’eau chaude. Laissez cuire environ 45 minutes à découvert. Remettez alors les saucisses et les poires dans la cocotte, incorporez délicatement le beurre. Servez bien chaud.

Et puisque nous parlons de plats hivernaux, voici un gâteau ardennais que vous pourrez partager avec des amis autour d’une bonne « copète de cafè ».

« Gâteau d’hiver aux épices »

Il vous faut :

  • 150 g de miel
  • 30 g de beurre
  • 2 cuillères à soupe bombées de cassonade brune
  • 1 cuillère à café de bicarbonate de soude
  • 200 g de farine
  • 50 g de noix
  • noisettes ou amandes hachées
  • 1 cuillère à café de cannelle
  • 1/2 cuillère à café de clous de girofle écrasés
  • le zeste râpé d’une orange (non traitée, bien sûr)

Faites fondre le miel et le beurre et ajoutez les composants dans l’ordre énuméré. Versez la préparation dans un moule à manqué beurré et faites cuire à feu doux pendant 30 minutes. Laissez refroidir et démoulez sur un plat.

Galette des rois
galette_rois2
Enfin, début janvier, tous les enfants sont impatients de « tirer les Rois ». Vous pouvez, si vous le désirez, faire vous-mêmes la fameuse galette, avec 2 rouleaux de pâte feuilletée et, entre les deux, une préparation à la frangipane comme celle-ci :

  • 4 œufs
  • 250 g de sucre fin
  • 125g d’amandes en poudre
  • 40g de farine
  • 100g de beurre.

Vous pouvez augmenter les quantités si vous voulez une frangipane plus épaisse.

Mélangez les œufs, le sucre, la poudre d’amandes, la farine et le beurre fondu : mélangez bien le tout. Placez le premier rouleau de pâte feuilletée dans un moule à tarte en ayant soin de laisser passer le papier de cuisson et piquez le fond avec une fourchette. Versez la préparation sur la pâte et cachez-y la fève. Badigeonnez les bords de la tarte avec un peu d’œuf battu. Posez le second rouleau sur la frangipane et soudez les bords. A l’aide d’un couteau bien aiguisé, pratiquez des incisions le long des bords de la galette, décorez le tout du jaune d’œuf battu et pratiquez, pour décorer, de nouvelles incisions. Laissez reposer une heure. Il ne vous reste plus ensuite qu’à enfourner et à demander aux enfants de confectionner deux belles couronnes, une pour le roi et une pour la reine.
Racontez-leur en même temps qu’avant guerre, le boulanger en faisait don à ses bons clients, en guise d’étrennes. Il possédait une forme toute spéciale qui était celle de la couronne royale, composée de quartiers qui se réunissaient autour d’un centre proéminent nommé « mirou ». On pensait que ceux qui consommeraient une parcelle du fameux « mirou » seraient préservés de la fièvre pendant un an.

Que l’an neuf nous permette, lecteurs, lectrices de Réalités et fidèles à Spa et à notre terroir, d’être préservés de la fièvre « trop » moderniste !


Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *