L’avenue des Petits Sapins

Le 15 juillet 1955, les trois héritières du Haut-Neubois (Madeleine, Yvonne et Geneviève, filles de René Peltzer) vendent le domaine en cinq lots. Le 3ème lot, comprenant le château et +/-8 hectares de terrain, est acheté par « l’A.S.B.L. Les Petits Sapins » de l’abbé Froidure.

Le château du Haut-Neubois en 1920 (carte postale collection M. Hans)

Le château du Haut-Neubois en 1920 (carte postale collection M. Hans)


Le Haut-Neubois devient alors, entre 1955 et 1984, « Les Petits Sapins des Ardennes ». Le château nivezétois accueille d’abord les enfants des villes en quête du bon air ardennais ; puis par après, il héberge de nombreux jeunes en difficulté confiés par la justice. De cette époque est resté le nom donné à la route menant au château du Haut-Neubois, propriété, depuis fin février 1984, du Groupe CERAN. En effet, c’est dans le courant des années 60 que l’avenue de la Sauvenière (appellation de cette chaussée lors de l’aménagement du parc du Haut-Neubois pour la famille Peltzer) devient l’avenue des Petits Sapins.
L’abbé Froidure et les enfants du Haut-Neubois (Extrait de « Château du Haut-Neubois, 100 ans d’histoires »)

L’abbé Froidure et les enfants du Haut-Neubois
(Extrait de « Château du Haut-Neubois, 100 ans d’histoires »)


L’abbé Edouard Froidure (Ypres, 12 avril 1899 – Boitsfort, 10 septembre 1971) a consacré sa vie au service des autres. De son vivant, il est aussi célèbre en Belgique que l’est l’abbé Pierre en France. L’abbé Froidure, c’est d’abord le fondateur d’œuvres sociales; les plus connues sont : Les Petits Riens et Les Petits Sapins. Mais, c’est aussi un vrai patriote. Rescapé de la première Guerre, où il s’était engagé comme volontaire en janvier 1918, il cachera pendant le second conflit des dizaines d’enfants juifs. Dénoncé, il sera arrêté par la Gestapo. Emprisonné, puis déporté dans les camps de concentration, il aura la chance d’y survivre pendant 32 mois. Il décède accidentellement en 1971, renversé par une automobile devant son domicile bruxellois.
Des pensionnaires du home « Les Petits Sapins », à l’entrée du domaine (Extrait de « Notre Dame de Lumière », Abbé Froidure)

Des pensionnaires du home « Les Petits Sapins », à l’entrée du domaine
(Extrait de « Notre Dame de Lumière », Abbé Froidure)


Jean Lecampinaire

Sources :
Les villas et châteaux Peltzer de Nivezé (J. Toussaint – H.A.S. – Spa – 2008)
Château du Haut-Neubois, 100 ans d’histoires (CERAN – Spa – 2008)
Monsieur Marc Joseph Documents personnels


Commentaire

L’avenue des Petits Sapins — 21 commentaires

  1. Bonjour, j’ai très bien connu l’abbé froidure en 1968 car j’étais placé au petit sapin à cette année là. Y aurait-il possibilité d’avoir des photos de nous enfants s’il y en a de ces années là? Merci à vous, c’était un brave homme et je pense des fois encore à lui. Bonne journée à vous en attente de bonnes nouvelles j’espère merci encore

  2. mon nom est christian buffin j’ai eté placé de 1957 à 1959 au domaine les trois sapins j »aimerais avoir des nouvelles de mon éducatrice je ne sais plus son nom mais on la surnommais mademoiselle chevette si possible avoir des photos de cette époque d’avance merci

  3. Je recherche la famille gonzalez. Maria louisa gonzalez maria delpilar gonzalez antonio gonzalez je suis vervier albert du homme des petit sapin je voudrais avoir de vos nouvelles de vous tous merci

  4. Bonjour,
    Mes 4 frères et sœurs et moi avons été placé à Spa entre 1969 et 1971.
    Quelques souvenirs marquants:
    -le directeur, Mr Guistelinck (un bon profiteur celui-là…).
    -Monsieur Noel (un des éducateurs): très chouette type
    -Monsieur Thonnart. Celui qui tirait à la carabine à plomb dans les jambes des enfants…
    -Les parachutistes qu’on voyait derrière le chateau
    -La corvée de pluchage de pommes de terres dans les caves quand on était puni
    -L’emballage des mouchoirs en papier scottex pour une firme extérieure (sans être payé bien sûr…)
    -Les gars qui faisaient un groupe de rock avec guitares électriques
    -Mon premier baiser sur la bouche (j’avais 10 ans)
    -Les films de cinema le dimanche dans la grande salle
    -les rats dans les toilettes des dortoirs…
    -La camionnette VW combi qui nous emmenait dans le centre de Spa à l’école

  5. bjr – en 1966-67, j’étais monitrice-maman dans une petite maison pour 4 frères et soeurs. Deux d’entre eux ont été figurants pour le film « Grand Prix », tourné sur le circuit de Francorchamps. (Je pense qu’ils devaient se faire renverser dans un tournant). Cela vous dit quelque chose ? A l’époque, on me surnommait Kwilou…

  6. bonjour jacqueline de gheus
    les enfants dont vous parlez l’un s’appelait avec certitude albert bulliez (peut etre une erreur dans l’orthographe de bulliez) si d’aventure vous voudriez parler de l’epoque j’y etait je m’appele philippe stiens jusqu’en 68 et ce depuis le debut du home !

  7. Bonjour ,j y ai été en 1981 pendant qq semaines le temps que l on me rapatrie à uccle ,je me souviens de Marie ,Aline j étais dans l appartement des semi autonomes avec elles ….et René vandijk

  8. Bonjour,

    Je m’appelle Patricia, j’étais au home de 1964 à 1971 avec ma petite soeur Véronique. Je me souviens de Sabine, Michelle, Francinne et Andrée ( qui elle avait fait sa communion avec moi et dont ma marraine de famille d’accueil avait également fait la robe).

    Notre dernière éducatrice était madame Dethier.

    Si certains d’entre-vous se reconnaissent et voudraient reprendre contact, ce serait avec plaisir.

  9. Bonjour, mes parents ont été au home. Thierry Demaertelaere et Gulezi Degerli.
    Est-ce que quelqu’un les connaissait ou aurait des photos svp.
    Merci bcp.

  10. Moi je suis allée en Suisse avec l’abbé Froidure au début des anny1960. Es ce que quelqu’un peut me dire comment s’appelait l’endroit en Suisse.

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