Julien, le cultivateur de Préfayhai

1913 : Julien Jérôme et son cheval Bijou devant sa ferme à Préfayhai

1913 : Julien Jérôme et son cheval Bijou devant sa ferme à Préfayhai

Henri Julien Jérôme, surnommé « lu rossê Jérôme », est né à Spa le 18 janvier 1873. C’est un des fils d’Auguste Mathieu Jérôme et de Marie-Thérèse Jérôme.
Julien Jérôme a été un des fondateurs des 2 coopératives nivezétoises : Nivezé Prévoyance et La Caisse Rurale de Nivezé (aujourd’hui dissoute).

Julien et son épouse, Marie Eugénie Gernay habitaient une ferme située au n°65 route du Tonnelet à Préfayhai ; ils n’ont pas eu d’enfant. Le couple élevait des moutons, des chèvres, des poules et des lapins ; il cultivait un grand potager et possédait un immense verger. Au fil des saisons, il vendait la plupart des produits de leur exploitation (lapins, volailles, légumes, fruits, œufs, fromages, …) à Spa, dans des commerces et chez des particuliers.

Pour livrer la marchandise à ses clients, Julien utilisait sa charrette anglaise tirée par son fidèle cheval appelé « Bijou ». Il terminait toujours sa tournée spadoise par le quartier du Haut-Vinâve, anciennement appelé le « Faaz », où il fournissait divers commerces, dont la boulangerie de Felix Boland située dans le bas de la rue Brixhe au coin de l’impasse Hechelet. Julien Jérôme décède le 23 janvier 1943.

1913 : Félix Boland devant sa boulangerie située dans le bas de la rue Brixhe (photo collection Y. Orval)

1913 : Félix Boland devant sa boulangerie située dans le bas de la rue Brixhe
(photo collection Y. Orval)

    Voici une anecdote encore connue de certains Spadois et Nivezétois :

    Après ses livraisons, le brave Julien, car c’était un brave homme, aimait bien boire son petit verre, que dis-je ses petits verres. Pour ce faire, il attachait son attelage place du Perron, puis il se rendait dans un café de la rue Delhasse. Quelques heures après, le cérémonial était toujours le même : le cafetier ramenait Julien place du Perron, puis il l’installait sur son « dog-cart », il détachait ensuite l’attelage et « Bijou » (le cheval) ramenait son maître à son domicile.

Jean Lecampinaire

Sources :
Madame Georgette Gernay et Mademoiselle Yvonne Orval
Monsieur Ivan Gernay


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